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17_03_18

on normativity and subjectivity // sur le normatif et le subjectif

Canguilhem:
« Normative is what institues norms. »
« Normativity is invention, what allows an organism to attack its environment or to resist it. [...] Vitality escapes facticity, positivity. »
A norm is: a more or less precise measure from a fact of life that is the average out of a population (point of view from a fact, from the past), or, a socially established ideal from that fact of life (point of view from an idea, from the future).
The fact of life that the norm is based upon is related to an attribute: moral, aesthetic, subjective desirability.
Normativity is philosophically opposed to positivity (i.e. descriptions, explanations) when describing types of theories, beliefs, or propositions.

I believe that:
Attributes (good, beautiful, just) and judgement claims are based on objectivity, but that objectivity in those case especially suffer from two issues: complexity, and lack of accessibility.
E.g. complexity: an act is righteous in respect to a rule of law or moral, and this rule can be defined objectively however would require a lengthy amount of work.
E.g. accessibility: something is beautiful by its mathematical closeness to the particular combination of psychological processes (such as comparison, projection, etc.) and ingrained cultural references, however is too obscure for our era to know how to define them.

Thus subjectivity is always a condensed expression based on a hidden objectivity.

What defines human intelligence is that its way of apprehending information is through the computation of averaging, dissecting and pattern-matching (whereas digital intelligence for instance handles information by direct one-to-one representation) thus allowing highly condensed forms to be appropriated over time, albeit always without even partial equality (capacity to reproduce exactly).

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Canguilhem (approximativement):
«Le normatif est ce qui institue des normes. »
«La normativité est invention, ce qui permet à un organisme d'attaquer son environnement ou de lui résister. [...] La vitalité échappe à la facticité, à la positivité. »
Une norme est: une mesure plus ou moins précise d'un fait de vie qui est la moyenne d'une population (point de vue d'un fait, du passé), ou un idéal socialement établi à partir de ce fait de vie (point de vue d'une idée, de l'avenir).
Le fait de vie dont est basée la norme est lié à un attribut: moral, esthétique, de désirabilité subjective.
La normativité est philosophiquement opposée à la positivité (c'est-à-dire descriptions et explications) lorsqu'elle décrit des types de théories, de croyances ou de propositions.

Je crois que:
Les attributs (bon, beau, bien) et jugements subjectifs sont fondés sur l'objectivité, mais l'objectivité dans ces cas souffre particulièrement de deux problèmes: la complexité et le manque d'accessibilité.
Par exemple. Complexité: un acte est juste à l'égard d'une règle de droit ou de morale, et cette règle peut être définie objectivement, mais nécessiterait une longue quantité de travail.
Par exemple. Accessibilité: quelque chose est beau par sa proximité mathématique envers la combinaison particulière des processus psychologiques (comparaison, projection, etc.) et les références culturelles enracinées, mais est trop obscur pour notre ère de savoir les définir.

Ainsi, la subjectivité est toujours une expression condensée basée sur une objectivité cachée.

Ce qui définit l'intelligence humaine, c'est que sa façon d'appréhender l'information consiste en calculs de moyenne, de dissection et d'appariement des formes (alors que l'intelligence numérique  par exemple gère l'information par représentation directe un-à-un) permettant ainsi l'appropriation de formes très condensées au fil du temps, mais toujours sans égalité même partielle (capacité à reproduire exactement).

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